Gouvernement
branché, ils ont carrément menti. -
Des promesses, ce ne sont que
des promesses. Les gouvernements changent, les excuses abondent et la situation
ne s'améliore pas. Pour certains c'est le déficit, tandis que d'autres
brandissent la dette et ses effets. Ils promettent toujours des baisses d'impôt,
c'était l'opposition. Une fois arrivé au pouvoir, les données ne correspondent
plus à la réalité. À Québec, l'actuel premier ministre parlait d'opposition éclairée.
C'était en opposition à ... . À Ottawa, Chrétien avait osé
accusé la population sur l'affaire de la TPS. On avait mal compris. Martin puisait dans la caisse des
travailleurs pour réduire on ne sait plus quoi. Cependant, l'état frôle encore le rouge,
rouge dans le déficit, rouge dans les partis. On est en plein dedans. Le déficit
recommence à nous hanter en plein jour. Les promesses ont continué à pleuvoir
malgré tout. On veut baiser tout le monde.
La vigilance est de mise dans ce monde où
les mensonges seulement profitent aux amis du pouvoir.
Le gouvernement péquiste avait déjà brandi son programme de
famille
branchée. La population n'a pas été mieux informée. C'était de préférence,
un coup de
fouet pour favoriser des amis dans le commerce de l'informatique et de
l'électronique et des communications. Le prolongement libéral de ce dossier ressemblerait à un
gouvernement branché cette fois-ci. La thématique change. Le citoyen devrait
interagir rapidement en relation avec un gouvernement moderne. Combien coûte
déjà cette nouvelle approche qui ne serait nouvelle qu'en matière de slogan. Les
dés seraient-ils pipés à l'instar de la méthode péquiste qui consistait à
gonfler le projection. Un jour, ça viendra, on verra. Que voulez-vous, en
attendant, les citoyens attendent encore cette interaction qui devrait passer
tant par les relations directe avec l'état que par la nouvelle dynamique que
cela créerait. Ce serait l'entrée en scène de ce qu'on appelle les nouveaux
médias. Ceux qui fonctionnent sur le Web et qui desservent une clientèle
spécifique. Là où
l'état et les grands médias ne réussissent pas à pénétrer.
Revenons en au citoyen. La population
de son côté s'est
modernisée, elle a suivi à ses frais. Le gouvernement n'y croit pas lui-même. Le
parti au pouvoir non plus, il est sceptique même.
Aucune action ni projection pour se chercher de nouveaux partenaires
spécialisés dans le privé. Les organismes (publiques et parapubliques) qui vivent du soutien de l'état ne sont pas
encouragés non plus dans leurs efforts pour se brancher. Les fonctionnaires
et les politiciens n'y croient tout simplement pas. Cependant, des sommes
astronomiques sont prévues pour des recherches complexes tandis que les
solutions sont légions dans le domaine de la simplicité. Les partenaires aussi.
Le gouvernement Charest n'a encore dévoilé aucun plan de développement avec ces nouveaux
partenaires spécialisés, plus proches des segments concernés de la population. Le support aux médias ethniques est encore orphelin,
laissé aux oubliettes. Cependant, on remarque dans l'ombre des amis du parti,
alignés, prêts à siphonner. Le
parti au pouvoir affirmait pourtant, alors qu'il était dans l'opposition, qu'il
était fin prêt. La transition se fait vieille messieurs, les promesses aussi. Mentir ainsi au
consommateur dans le domaine des affaires c'est pratiquer la fausse
représentation. C'est l'affaire de l'OPC. Cela a aussi un prix en politique.
Le gouvernement Charest doit livrer!
09-02-04
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