DE HÉROS À TRAHIR UN IDÉAL
DUCEPPE A PERDU LE PQ - Un vieux réflexe de gauche, le doute plus que de
l'hésitation. Marxiste-léniniste confondu dans une Grande Amérique, Duceppe a eu
peur d'un Pouvoir Canadien comme d'un
Leadership Québécois
Conforme. S'en
aller les mains vides. \...\ Parlons pas de caisse de retraite,
ni de pension de
vieillesse, c'est l'oseille personnelle du chef... , même
s'il est encore en fonction. Cependant, son objectif affiché pour le mouvement souverainiste
québécois est dissout, s'il en avait réellement un.
Tandis qu'il avait les coudées
franches pour hausser le Québec à un niveau international plus élevé que ne le
pourra jamais Charest, il ne récolte que de la petite sympathie, sinon qu'un
socialisme canadien inconfortable et infructueux à côté du NPD. Duceppe a ainsi fait souffrir un Québec en quête
d'une meilleure place au soleil canadien et de leadership international.
En suivant mal l'incertaine piste Bouchard, se privant
paradoxalement de piste
alternative sérieuse dans notre nouveau monde moderne aussi, c'était
catastrophique pour un PQ laissé dégarni. De ce feu
d'action prometteuse que naquit
l'ancienne option Super Mario, malheureusement devenue trop vieille trop
vite, puisque le PQ
promis, désormais en tenue lambeau à la sauce socialiste française, n'imposait
nullement de défi prometteur. Duceppe n'a en rien compris que Dumont ne serait qu'un
simple tapage de diversion de l'école... asymétrique Bourassa. Un fruit politique
immature produit par le PLQ mais, sans capacité de féconder de nouvelles idées
sinon de frotter de vieilles rengaines, profitant par défaut à Charest.
Mieux garni que Bourassa, Duceppe a raté son coup, annihilant un PQ défait de
coups référendaires. La crise politique à Ottawa démontre aujourd'hui, plus que
jamais, la fragilité du Bloc devenu apatride au Canada et exilé du Québec.
L'Oeil de Lynx de la Démocratie au Canada, tel que
nous le décrivions en 2004, s'est montré incapable de former un gouvernement. Tant à Ottawa qu'à Québec,
c'est le statut quo. Le drame du Bloc est de taille puisqu'une coalition
libérale démocrate enlèvera tout zèle à celui qui aura refusé de représenter le
pays par rejet, tandis que la majorité québécoise n'adhère pas à l'option
irréaliste... x,y,z.
Le Bloc ne peut ainsi prétendre mieux défendre les
intérêts canadiens que deux partis réunis autour d'une éventuelle opposition
conservatrice qui, selon toute apparence paiera le coût d'une tentation
totalitaire mal déguisée. L'oeil de lynx de la \...\ au Canada perd sa légitimité
sans rien offrir au Québec, ni au PQ dont la chef Marois s'est complètement
égarée en chemin électoral. L'éventualité même d'une
stabilité du gouvernement conservateur en janvier prochain accusera de toute
évidence le Bloc de Duceppe, dans une hypothétique faiblesse de la coalition et
de la non étendue de cette coalition à l'échelle des trois partis pourtant
inscrit au budget du pays.
Si le leadership référendaire des
enfants de p'tit poil s'est souvent dit : << à la prochaine >>, pourquoi
le chef du Bloc, Gilles Duceppe en l'occurrence, n'a pas su se saisir de
l'occasion, mieux gérer une transition objective, transformer. Prendre les rênes
du pouvoir. Démontrer un
Savoir Gouverner 008, après le Gouverner Autrement... .
Tous les
signes d'un lâcheur confondu sont donc là sur l'échiquier P.
Le Canada ne peut ainsi donc
compter sur tous ses enfants qui pourtant, lui réclament du blé à la même
enseigne. C'était peut-être la faiblesse des doléances de l'opposition auprès de
la GG ce matin. Le NPD aura par contre étonné en démontrant : volonté
politique et action politique, là par contre, Duceppe aura perdu le PQ.
Politique/17-11 au 08-12-08 |