|
POLITIQUE CANADIENNE POUR UN BLOC DE LA FRANCOPHONIE |
Réseau de la Communauté Haïtienne Internationale |
Nous sommes Colorés |
POLITIQUE CANADIENNE POUR UN BLOC DE LA FRANCOPHONIE - Le Bloc Québécois condamné à évoluer, s'ouvrir à la Francophonie canadienne ou sombrer dans l'incertitude d'une Opposition, et, au Québec. Un point de vue plus réaliste que alarmiste.
Cela fait un peu plus d'une élection canadienne que nous avions titré et traité : Gilles Duceppe, l'Oeil de lynx de la Démocratie au Canada. C'était juin 2004, le facteur favorable du Bloc, politiquement appelé l'été des commandites ou la déconfiture libérale. Il y eu un soir, il y eu un matin, c'était le premier jour de la victoire et la gloire de l'après Bouchard. Depuis, le soleil a brillé. Et, le jour a été fait sur ce gâchis politique. L'Oeil de Lynx a dû prendre acte aussi des faces cachées, dévoilées du bleu du drapeau souverainiste au Québec, dans la foulée des retombées des commandites - loin des doutes c'étaient des contributions digne de confesse. Mais péché ... pas avoué peut coûter plus cher que remboursement simulé. Encore du nouveau, les nouveaux dépositaires officiels de la feuille d'érable, plus amis du Bloc et anti-Martin, sont en train de décevoir, plus tôt que prévu. Ne pas s'en défaire c'est s'y rattacher de plus près, ce qui est réellement suicidaire quand les Libéraux risquent de se recoudre par défaut, sur les défauts des amis Conservateurs. La Politique contemporaine canadienne aurait-elle des secrets non révélés? D'autres missions bloquistes!
Duceppe, entre Gloire et Devoir a déjà été l'objet d'un traitement critique chez nous, du fait de son silence sur le contentieux post-colonialiste de la France esclavagiste et les réparations dues aux descendants des faiseurs de liberté version 1804. C'était malgré tout un appel à une responsabilité, à un leadership. Le courant de l'Histoire canadienne ne démentait pas notre opinion forgée à savoir la potentialité d'un leadership large du chef Duceppe et du Bloc pour une pure option internationale. Les médias et le politique l'ont corroborée par la suite. Soulignons que dans les deux alternatives ci-après, cette idée n'est folle car la politique extérieure canadienne est d'outiller les séparations modérées ailleurs dans le monde, totalement compatible avec une transition de partenariat québécois par le bras du Bloc - cette approche aurait la vertu de ne pas faire perdre la face au Bloc ni à un Canada séparé. Mais encore plus loin, permettre au Bloc une expérimentation du pouvoir exécutif, quand ce serait un plus en terme d'expertise, de diplomatie internationale, de l'État-préparation dans la tradition canadienne. Soit, de négocier que de crucifier. La modernité politique a ses obligations. Refuser ceci, c'est refuser cela dans le principe.
Si le Bloc peut gérer sa sempiternelle opposition dans un contexte de Démocratie canadienne pourquoi pas le Pouvoir!
de la faisabilité - La mentalité de la politique canadienne depuis le début de cette année renforce une pertinence de l'axe francophone paradoxalement à la réalité du bassin anglophone nord-américain. C'est la richesse du pays dit-on. L'adaptation politique ne serait qu'un pas à franchir pour réaliser une réelle richesse de la francophonie canadienne ou de la spécificité québécoise prônée par le Bloc. Car un Québec séparé par défaut trahirait la fraternité du reste de la francophonie canadienne. Cependant, un bloc élargi et soudé à la francophonie serait dans le réalisme politique canadien pour un Bloc de la francophonie. Et, le Chef Duceppe le sait.
de l'arithmétique politique - Duceppe ainsi, n'aurait à craindre ni des foudres souverainistes québécoises ni la fièvre d'une déception canadienne plutôt anglophone. L'équation des sièges serait ainsi balancée avec un lien renforcé de la Francophonie canadienne pour un leadership naturel et reconnu au Québec. Tout refus de collaborer du reste du Canada résulterait à une preuve favorable. Une séparation avantageuse pour le Québec en passant par une preuve irréfutable de la cohabitation destructrice des deux Nations fondatrices du Canada. Duceppe sauverait ainsi le Bloc, offrirait une maîtrise réelle du pouvoir au Québec, et une nouvelle réalité de la Francophonie canadienne au monde. Une mission impossible pour un PQ désuet de son contexte. L'erreur Duceppe serait de se tromper de cible aujourd'hui.
Quand un ancien titulaire de la diplomatie américaine au Canada le jugeait comme étant le politicien canadien le plus influent au pays, juin 2004 aura démontré que Bloc 2005 n'a pas su faire dans les cordes de l'Intelligence. Aujourd'hui, l'heure du choix de s'éteindre a sonné, sinon, on n'est jamais mieux servi que par soi-même. C'est le cas de dire : Politique Canadienne et Modernité Québécoise, pour un Bloc de la Francophomie. politique/05/09-06 |
Réseau HEM |
© 2002-2006 Réseau HEM.ca |