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MONTREAL A PEUR D’ETRE GRAND par Dan Albertini – Montréal a peur d’être grand ! Grand à la hauteur des nouvelles grandes villes internationales. Le vrai projet bonifié et mis à jour du carrefour international vert désiré par l’ancien ingénieur horticole Pierre Bourque. Faudra-t-il attendre un autre ambitieux à Québec comme Ben Landry, pour récupérer et avancer. On constate une fois de plus que NY dans sa reprise post 11 septembre, s’occupe seule du flambeau et transfert chez elle tout le leadership convoité par la Genève Internationale post UBS…

 

Il n’y a pas de doute, une grande partie de la richesse de ce monde se transigeait à NY comme elle transitait par Genève et Zurich, avant d’arriver à destination, laissant plus que des poussières entre les mains de négociateurs de tout acabit. Des spéculateurs qui vous proposent leur savoir pour réaliser ce que vous pourriez faire aussi bien à votre avantage, dans la légalité. Montréal possède en fait ce savoir, forme aussi une élite pour l’international, mais à peur d’être grand. De récupérer, de gérer gros. On a peur au point de pleurer l’économie des évènements qui partent ailleurs pour deux ans, tandis qu’on pourrait s’offrir plus, en attirant plus de pôles attractifs qui rassemblent comme l’effet d’une boucle incontournable.

 

Le génie des bâtisseurs a-t-il disparu de chez nous ou, nous sommes tout simplement des tributaires avec des spasmes d’éveil trop courts qui poussent tendancieusement vers un suicide référendaire, non par nécessité démocratique progressiste mais pour nourrir le virus de la séparation par défaut à Québec comme élixir politique pour recalés des urnes. Quand on considère la grande Montréal internationale qui héberge nombre d’hasardeux politiques égarés dans leurs pensées gaullistes et gauloises des années soixante, récupérant, comme succès politique, la nouvelle frénésie participative de néo Canadiens, depuis leur statut d’immigrants reçus, découvrant l’espace liberté jamais vécu dans leur pays de naissance ou d’origine, comme s’il existait une sexualité politique qui se dévoile aux frais du Canada-Québec distinct, ah j’en suis ! Quand on considère donc ces profiteurs dans la grande Montréal Internationale diversifiée, réclamant l’acte référendaire comme béatitude pour faire accuser par la suite le ‘’vote immigrant’’ au même titre que celui de l’argent, parce que dans la laine il n’y aurait pas seulement des dupes, et, sous leur laine à eux, le néo Canadien aurait découvert autre drap que celui de la politique et de la démocratie, Montréal doit comprendre qu’il existe mieux qu’un maire endormi et dépassé par les besoins d’une génération qui doit prévoir plus loin que l’horizon d’un mandat. Montréal n’a pas avoir peur, elle doit traverser les frontières.

 

Si nous partons de l’exemple du grand festival FFM de Montréal. Montréal possède toutes les ressources pour transférer ce savoir faire, cette école, à Port-au-Prince, ville en jumelage depuis Jean Doré, et sous la coupole de l’ACDI, du FOCAL et de la nouvelle coopération onusienne, pour attirer dans ce que les Haïtiens aiment, le cinéma comme moyen de culture, une nouvelle dimension culturelle et économique dans la zone Caraïbe. Dynamiser ainsi le protocole de coopération Port-au-Prince-Montréal et, héberger chez soi les rennes de cet axe que lorgne de plus en plus l’UNESCO dans sa nouvelle vision inclusive de la globalité.

 

C’est un aspect très significatif qui peut s’appliquer à plus d’un domaine de référence de Montréal, comme dans la formation continue et sur mesure, quand on considère que le FFM ne peut décupler sa croissance générale en stagnant ses ressources uniquement à Montréal, avec un marché qui peut se saturer faute de nouvelle diversité, soit par plis d’habitude soit par un effet de blues. Les ressources du nouveau millénaire pour le développement durable sont là à l’UNESCO comme à l’ONU. Peu de gens le savent, donc en puisent. Peu de gens ont compris que le monde est en pleine architecture de restructuration, donc agissent.

 

Nous terminerons par l’exemple du Gouverneur du Chiapas au Mexique, où la GG du Canada vient tout juste de se réinvestir, croyons-nous, suite à notre article du mois de mars dernier. Sortir du marasme est devenu pour lui plus qu’un slogan mais des actes concrets avec des obligations de résultats, audités en 2012, tant pour le Chiapas, que pour le Mexique et pour les Nations Unis dans son plan de faisabilité pour le développement. Durable.

Montréal International ne s’arrête pas à quelques enfants de la loi 143 dans les administrations, pour une ville avec un potentiel aussi élevé. Soc/22-12-09

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